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Surmonter son mal être à la perte d’un proche

Après la perte d’un proche, il est normal de souffrir. Cependant, cette souffrance est différente d’une personne à une autre. Certains guérissent plus vite et d’autres développent des problèmes plus sérieux pouvant avoir des conséquences sur leur santé. Pour vous aider dans votre processus du deuil, voici quelques points que vous devez connaître.

Prendre conscience de la réalité

La fuite et le déni sont des sentiments courants à l’annonce du décès d’un proche. C’est pourtant la chose à ne pas faire. En effet, il est important dans ce genre de situation de prendre pleinement conscience de la réalité. En revanche, retarder ce moment ne fait que vous plonger dans votre douleur. Le meilleur moyen d’y arriver, c’est de prendre part à l’organisation des obsèques. Participez au choix de l’agence funèbre par exemple, portez-vous volontaire pour appeler vos proches pour leur annoncer la nouvelle ou pour commander la plaque funéraire.

Vous devez également prendre conscience d’une autre réalité : votre douleur. Ne la sous-estimez pas ! Ne confondez pas contenir et fuir ! Même si vous avez réussi à vous relever très vite, vous devez être conscient des douleurs que vous ressentez. Si vous en ressentez le besoin, trouvez le moyen de les exprimer, auprès d’un conjoint ou d’un meilleur ami par exemple.

Ne pas penser qu’il existe une formule toute faite

Il faut également prendre conscience que la douleur engendrée par la perte d’un proche, autant que le processus de guérison, dépend uniquement de soi. Il n’existe pas de formule toute faite pour guérir. On évoque souvent qu’un psychiatre passe plus de temps à écouter son patient qu’à lui parler. C’est parce que très souvent, les problèmes d’ordre psychologique sont personnels et uniques pour chaque patient.

La relation entre le patient et le proche décédé, les caractéristiques psychologiques du patient ainsi que sa situation sociale ont des influences sur ce qu’il peut ressentir et ce dont il a besoin pour en guérir. Et cette liste n’est pas exhaustive. C’est d’ailleurs ces mêmes raisons qui peuvent par exemple pousser une personne à pleurer ou non au moment d’apprendre la nouvelle.

Laisser le processus de deuil s’aboutir

Les spécialistes ont défini un modèle de processus du deuil. Ce processus contient notamment :

  • Le choc et le déni, immédiatement à l’annonce de la tragédie, ou la personne laisse libre cours à ses émotions ;
  • La colère et les questions, où la personne doit absolument trouver des coupables, que ce soit les médecins, les membres de la famille, lui-même, ou même Dieu ;
  • La négociation, où la frustration commence à s’installer suite à la prise de conscience de l’irréversibilité de la situation et où certaines personnes sont prêtes à vendre leur âme au diable pour y remédier ;
  • La douleur et la dépression, une étape du processus qui peut être long, mais si c’est le cas, peut s’empirer et provoquer des maladies psychiques et physiques ;
  • L’acceptation et la reconstruction, qu’on peut considérer comme la dernière phase, celle de la guérison.

La période à laquelle ces différentes étapes évoluent dépend uniquement de la personne. On peut toutefois considérer que sa volonté de passer d’une étape à une autre peut être déterminante. C’est donc en se laissant évoluer à l’intérieur de ce processus qu’on peut espérer arriver au plus vite à l’étape finale.

Compenser l’absence par la présence

Une personne est irremplaçable, mais en essayant de combler le vide qu’elle a laissé, on se fait du bien. Il ne s’agit pas non plus de trouver de nouveaux amis ou de se remarier tout de suite, il s’agit plus de combler ce vide par d‘autres membres de la famille. En passant plus de temps avec les enfants par exemple, on guérit plus vite de la perte d’un mari ou d’une femme.

Il faut aussi comprendre que cette situation est réciproque. En reprenant le cas des enfants évoqué ci-dessus par exemple, ils ont aussi autant besoin de leur mère que jamais, s’ils viennent de perdre leur père.

Laisser faire le temps

En période de deuil, le temps est notre meilleur allié. Apprendre à vivre sans cette personne et à transformer votre quotidien dans cette optique n’est pas non plus facile. On ne peut déterminer dès le départ combien de temps prendra le processus, ça dépendra de chacun comme nous l’avons déjà dit plus haut. Mais, indéniablement, ça s’arrange avec le temps.

Il faut tout simplement veiller à ce que le temps ne fasse pas le contraire. En effet, pour certaines personnes, cette douleur psychique peut évoluer en maux physiques avec le temps. Des maladies comme l’insomnie, les tensions artérielles ou le diabète peuvent être des manifestations physiques des douleurs psychiques. Si c’est le cas, la consultation devient obligatoire.

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